Autoconsommation optimisée vs Vente en surplus – Quel cas d’usage choisir?

Dans Optiwize Pro, le choix du cas d’usage influence directement la manière dont les technologies sont dimensionnées et valorisées dans un scénario. Lorsqu’on simule une installation photovoltaïque (ou toute autre production d’énergie locale), deux cas d’usage principaux sont proposés :

• Autoconsommation optimisée (vente en surplus)

• Vente en surplus

Bien qu’ils puissent sembler proches, ces deux approches répondent à des logiques économiques distinctes. Voici en quoi elles diffèrent et comment les utiliser au mieux.

Autoconsommation optimisée (vente en surplus)

Le cas d’usage “Autoconsommation optimisée” vise à déterminer la taille d’installation la plus pertinente économiquement, en maximisant l’énergie consommée directement sur site, tout en limitant les pertes liées à l’injection non valorisée dans le réseau.

L’objectif n’est pas d’atteindre une couverture complète des besoins, ni de viser un taux d’autoconsommation de 100 %, mais plutôt de trouver un équilibre optimal entre :

• la part d’énergie produite effectivement consommée sur place,

• et le coût d’investissement nécessaire pour produire cette énergie.

Autrement dit, ce scénario cherche à maximiser la rentabilité en se concentrant exclusivement sur les économies réalisées sur la facture énergétique. Le dimensionnement est orienté vers la réduction de l’énergie achetée au réseau, en priorisant une consommation locale de la production.

Il ne prend pas en compte les revenus issus de la revente du surplus, même si celui-ci peut exister. L’optimisation porte uniquement sur l’équilibre entre autoproduction utile et coût d’investissement.

Ce mode est particulièrement adapté lorsque le prix d’achat de l’électricité est élevé et que l’utilisateur souhaite réduire sa dépendance au réseau tout en sécurisant un bon retour sur investissement.

Vente en surplus

Contrairement au scénario “Autoconsommation optimisée” qui se concentre uniquement sur les économies réalisées sur la facture d’électricité, le cas d’usage “Vente en surplus” prend en compte deux sources de gains :

• les économies générées par l’autoconsommation,

• et les revenus issus de la revente du surplus d’énergie produit.

Le logiciel cherche ici à dimensionner l’installation de manière à maximiser le gain global, c’est-à-dire :

Gains totaux = économies sur la facture + revenus de vente